En ce 8 janvier 1911, c’est la réforme de l’École des Langues orientales que vous allez défendre. À M. le Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, vous écrivez une démonstration implacable au sujet des chaires magistrales, dont la chaire d’arménien, vacante depuis le 16 janvier 1906, du fait de la démission de M. Antoine Meillet. Une situation « non pas anormale mais quelque peu insolite » dites-vous, expliquant que « si cette situation même n’avait son explication dans un vœu unanimement émis, sur la proposition de mon éminent prédécesseur, M. Barbier de Meynard par le Conseil de perfectionnement de l’école, en sa séance du 9 février 1906, vœu dont la teneur suit : Que la chaire de langue arménienne soit transformée en cours complémentaire. »