Ikevorkian

Autrice, biographe et créatrice du concept artistique pluridisciplinaire

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Combien de Malices

 

Combien de caresses

Combien d’ivresse

Combien de tendresse

Tu me laisses

Combien de bonheur

...

17 Mars 2020. Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire. L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se...

17 Mars 2020. Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire. L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se...

17 Mars 2020. Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire. L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se...

iRoman : Devlet, Justice et Réparation

« Nous autres Arméniens, nous sommes les habitants de cet antique pays qui fut le berceau de l’humanité. Dieu y planta le paradis pour le bonheur de l’homme, mais nos premiers ancêtres, Adam et Eve, préférant vivre par leur propre travail dans l’indépendance et la dignité, agirent à leur tête, introduisirent dans le monde la distinction du bien et du mal, et posèrent ainsi la première pierre de la civilisation. Quand le mal augmenta sur la terre, Dieu voulut exterminer l’homme par le déluge, mais l’arche de Noé s’arrêta sur notre montagne Ararat, et assura ainsi la continuation de la race humaine. L’Arménie fut la première nation qui accepta le christianisme comme religion d’État, à une époque où l’Angleterre n’existait pas encore. Nous défendîmes la civilisation chrétienne contre les Perses, les Arabes et les Mongols. Nous volâmes au secours des Croisés pour qu’ils pussent se rendre en pèlerinage au Saint-Sépulcre et pendant la Grande Guerre, nous envoyâmes nos fils, qui avaient échappé aux massacres, sur tous les fronts français, anglais et russes, parce que ces peuples combattaient pour la cause du droit et de la justice. Mais après l’armistice, les alliés vendirent nos droits aux Turcs, à crédit, pour un plat de lentilles. Aujourd’hui, ayant perdu notre patrie, nous sommes dispersés dans les quatre coins du monde. Ceux qui sont en Syrie ont le sort incertain, ceux qui sont en France ne peuvent plus y vivre, c’est pourquoi nous prions la noble nation américaine et son noble président, de vouloir augmenter le contingentement d’immigration aux États-Unis pour le peuple arménien. Nos compatriotes sont travailleurs et économes, intelligents et aptes à la culture occidentale. Loin d’être une charge pour ce pays, ils y seront un élément de prospérité. Dans l’espoir que notre demande sera prise en considération. »

Ils ne pouvaient pas livrer à la justice une affaire qui vous pouvait froisser, vous, Monsieur Boyer, mais aussi les deux préfectures de Paris, ou les médecins psychiatres qui avaient organisé un véritable abattoir. On ne m’a pas laissé non plus aborder la presse ; le mensonge y entre avec le fracas de ses chars, mais quand c’est la pauvre vérité qui arrive, les portes d’airain se referment devant elle hermétiquement. 

« Ce qu’il y a de poignant, c’est le fou persécuté, écrit M. Albert Londres. Sa folie ne lui laisse pas de répit. Elle le tenaille, le poursuit, le torture. La nuit on le guette, on l’espionne, on l’insulte. « On » ou « ils » sont ses ennemis ! Ils sont dans le plafond, dans le mur, dans le plancher. »  Il existe en effet une maladie qui s’appelle « manie de persécution ».

n tout cas, cette anecdote et bien d’autres encore, montrent clairement qu’un intellectuel étranger qui n’a que le mérite personnel, ne peut trouver tout au plus qu’un travail noir pour un morceau de pain. J’ai appris, des années plus tard, que M. Julien Cain avait été nommé directeur de la Bibliothèque nationale. (...) Je sais que c’est choquant ce que je viens de raconter, mais toute mon histoire est choquante, d’un bout à l’autre tout n’est que silence et propagande.