Ce qui va suivre est le brouillon d’une lettre que j’adresse à M. Paul Boyer, qui fut l’artisan de mon malheur en France. Puisque la longue revue des souffrances que je m’apprête à évoquer, et qui n’a pas encore pris fin au moment où je commence cette écriture épistolaire, a pour origine mes fonctions à l’École des Langues orientales et l’incident que j’ai eu avec son administrateur, M. Paul Boyer, je considère comme en mon devoir de lui faire appel une dernière fois, pour essayer de réveiller sa conscience, en vue de chercher à réparer moralement sinon matériellement ce que sa conduite a eu comme conséquences."