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Autrice, blogueuse et créatrice du concept artistique pluridisciplinaire

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Combien de Malices

 

Combien de caresses

Combien d’ivresse

Combien de tendresse

Tu me laisses

Combien de bonheur

...

17 Mars 2020. Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire. L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se...

17 Mars 2020. Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire. L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se...

17 Mars 2020. Le confinement est décrété en Finistère, conséquence du Grand Virus planétaire. L’autrice a emménagé au bout du monde il y a un an, pour écrire. Ce printemps si singulier, est l’occasion pour elle, de se...

iRoman : Devlet, Justice et Réparation

Le 9 juillet 1916, Frédéric Macler, mandaté par S.E. Boghos Nubar Pacha, diplomate et philanthrope arménien, vous convainquait d’accorder votre adhésion au comité France-Arménie dont il avait été décidé de sa création, au sein des Amitiés franco-étrangères. France-Arménie s’additionnait aux autres sections : France-Grande-Bretagne, France-Russie, France-États-Unis, France-Pays-Bas, France-Amérique-Latine. Le 24 août 1917, l’association France-Arménie avait préparé cette note, destinée aux instituteurs, chargés de cours et répétiteurs

Ces documents apocryphes en revanche, dont j’avais eu connaissance incidemment au ministère de la Guerre, n’étaient pas que chiffon de papier : « Les soldats arméniens de l’armée ottomane accomplissent consciencieusement leur devoir sur le théâtre de la guerre, ce dont je puis témoigner pour l’avoir vu moi-même. Je vous prie de présenter à la nation arménienne, dont le complet dévouement à l’égard du gouvernement impérial est connu, l’expression de ma satisfaction et de ma reconnaissance. » : Enver pacha, ministre de la Guerre, à l’évêque arménien de Konia le 26 janvier 1915.

En 1915 et en 1916, par votre intermédiaire, Monsieur Boyer, j’examinais, analysais et traduisais gratuitement des documents confidentiels en langue arménienne et en langue turque pour M. le Ministre de la Guerre, ou pour d’autres ministères. Je possède à ce sujet des certificats signés de votre main. Je rendais aussi quelques services au gouvernement militaire en examinant des candidats à l’emploi d’interprète.

Mes biens ainsi vendus, à ma libération de l’asile, j’avais demandé à M. Léon Beaulieux, le secrétaire de l’école, de m’autoriser, sur votre ordre, Monsieur Boyer, d’emprunter de temps en temps des livres à la bibliothèque de l’école, comme en ont le droit les anciens élèves et membres enseignants. Je sais que l’École des Langues était très pauvre en matière de livres orientaux, mais tout de même on pouvait en tirer profit à un certain point.